J’ai toujours aimé les vieilles pierres et les histoires qu’elles gardent précieusement au creux de leurs jointures. Elles semblent des forces de la nature, traversant les crises, les unes derrière les autres, tout en restant fières et droites. Mais soyons réalistes, elles n’y arriveraient pas sans l’aide précieuse de passionnés qui passent leur temps, leur vie et parfois leur fortune à les garder belles, qu’une poignée d’années d’abandon ou de mauvaises rencontres amoindrissent fortement.
Quand j’ai commencé à écrire sur ce blog, je me contentais de visiter des monuments connus, ouverts au grand public, trop impressionnée par les propriétaires de ces lieux ancestraux.
Pourquoi étais-je intimidée ?
C’est en voulant répondre à cette question que je me suis aperçue que je portais en moi un certain nombre de croyances véhiculées par l’Histoire, mon histoire, les films, les livres, la société, etc …Et puis aussi, soyons honnête, mon caractère introverti ne m’aide pas beaucoup !
Néanmoins, j’ai osé franchir le pas … Ma première rencontre, ce fût avec Dominique Charpentier du Château de Preisch. Puis de fil en aiguille, de rencontres en rencontres, je me suis rendue compte qu’au-delà de mes préjugés, ce qui rapproche deux personnes se sont leurs valeurs communes, leurs points d’intérêt et non le nombre de pièces de leur maison.
Parce que être châtelain(e) aujourd’hui c’est avant tout des histoires singulières, uniques, je me suis appuyée sur le témoignage de 4 d’entre eux pour écrire cet article. Ils ont accepté de répondre à mes questions pour nous aider à comprendre leur quotidien, leurs difficultés mais aussi leurs rêves et leurs projets !
Pour une lecture facilitée
Comment les voyons-nous ?
En tant que visiteurs, passionnés, amateurs, nous aimons vivre des expériences ponctuelles qui nous transportent le temps d’un séjour, d’un après-midi dans une autre époque, une autre réalité. Cependant, cette parenthèse, par son essence même, ne nous laisse entrevoir que la partie belle et étincelante de la vie de château.
Et nous avons bien conscience que cette vie ne doit pas être rose tout le temps … A la question aimeriez-vous vivre dans un château, posée aux visiteurs, plus de la moitié me répondent que non.
Pourquoi ?
Les raisons sont diverses : trop isolé, gouffre financier, image d’être un privilégié, peur de créer de la distance avec les autres personnes, pas assez passionnés, etc ..
Alors regardons derrière le miroir et donnons leur la parole pour découvrir leur vie au XXIème siècle ?
Qui sont ces châtelain(e)s ?
Plusieurs communautés ?
Quand j’ai commencé à penser à cet article, j’imaginais parler des châtelains héritiers et des néo-châtelains, ceux qui par choix décident de reprendre un domaine. Et je me suis vite rendue compte que néo-châtelain ne voulait finalement pas dire grand chose. En effet, rares sont les familles ayant pu garder leur domaine de générations en générations. Quelques uns semblent faire exception à la règle, comme le château de Menthon Saint Bernard dont la demeure appartient à la même famille depuis 1000 ans !
Cependant, on peut distinguer différentes communautés comme me l’a fait remarquer Bertrand Guichoux du château de la Galoisière :
– Ceux plutôt arrivistes qui détériorent pour faire du flamboyant ( rarement réussi d’ailleurs ou de très mauvais goût),
– Ceux qui le sont depuis des générations
– Ceux qui respectent l’histoire du château et gardent les traits du passé tant dans la restauration que son ameublement même s’il y a quelques aménagements digne d’un confort du XXIeme.
Si vous le voulez bien, je m’intéresserais plutôt aux deux derniers en passant assez vite sur les premiers …
Pourquoi reprendre un château ou en accepter l’héritage ?
Un château pour faire fortune ?
Ceux qui acquièrent un château dans l’espoir de faire fortune par un quelconque projet où la seule ambition est l’appât du gain, ceux là font énormément de mal et mettent en danger notre patrimoine. Je pense notamment au château du Duc d’Epernon, qui tombe actuellement en ruine, lui et ses jardins. Cette situation désastreuse fait suite à la faillite d’un promoteur immobilier qui souhaitait le transformer en résidence de luxe.
Vous pouvez découvrir l’histoire de ce château et le combat mené par quelques uns dans l’article suivant :
Mais pourquoi alors vouloir devenir ou rester châtelain ?
En tout cas, certainement pas pour faire fortune ! Même si effectivement il faut quelques zéros avant la virgule pour en acquérir un, il en faut aussi quelques uns pour l’entretenir et le garder à flot, ce qui donne un équilibre final, parfois, très instable.
Ce qui caractérise le mieux tous ces châtelains c’est la passion des vieilles pierres, du patrimoine, de la transmission de leur histoire au plus grand nombre. Ils sont profondément attachés à leur domaine que cela soit par l’histoire familiale ou suite à un achat coup de cœur.
Pour les personnes qui ont décidé d’acquérir un château c’est souvent un rêve d’enfants. D’ailleurs, c’est ce qui permet de tenir dans la durée.
Il faut que ça soit un rêve car il faut être porté par ce projet qui est l’œuvre d’une vie. Édouard de Vitry
Il arrive parfois de devenir châtelain par accident …
Certaines seigneuries ont traversé les siècles, subissant quelques transformations notoires. Parfois elles se métamorphosent en ferme au fil des siècles ne laissant alors que peu d’indices sur leur passé glorieux. La cour des Aulnays de Geneviève Karlson et le château de Pugny d’Eric Bonneau en font partie. Tous deux partagent l’histoire vendéenne.
En 2015 j’ai voulu acheter de vieux bâtiments de ferme, au lieu dit « le château » commune de Pugny 79600. J’avais bien remarqué quelques belles pierres (j’en suis amateur) mais je pensais qu’il s’agissait de quelques anciennes parties d’un ferme fortifiée. Juste après mon achat, de nombreuses personnes et des associations vendéennes m’ont contacté pour « visiter » le château. Ne comprenant pas ce qu’ils voulaient j’ai accepté par curiosité et j’ai découvert que j’avais acquis les ruines d’un château millénaire, ayant été possédé par de grandes familles de la noblesse française et faisant partie de la genèse des guerres de Vendée. Bref un monument historique! Eric Bonneau, propriétaire du château de Pugny
Deux choix s’offrent alors, le revendre au plus vite ou le garder, le restaurer et le transmettre. Eric Bonneau a choisi le second.
L’entourage allié ou frein ?
Que diable allait-il faire dans cette galère ?
C’est souvent la première réflexion que les propriétaires entendent de leur entourage lorsqu’ils décident de reprendre un château (enfin pas tout à fait sous cette forme, mais l’idée est là). Face à l’enthousiasme et la passion de l’acquéreur qui peuvent être débordants, le sentiment évolue jusqu’à embarquer toute la famille même si des craintes subsistent.
Face aux nombreuses déconvenues qui surviennent lors de travaux ou encore face à des contraintes administratives certaines, le soutien des amis et des familles est pourtant primordial !
C’est une aventure qui ne peut se vivre rarement seul. Alors quand la famille ou les amis ne partagent pas leur enthousiasme, ils peuvent compter sur des passionnés amateurs, bénévoles dont la passion leur fait se révéler les manches et permettent de porter haut les couleurs du patrimoine à transmettre.
Le quotidien des châtelain(e)s, aujourd’hui
Il y a autant de châtelains que de châteaux et de personnalités. Chaque propriétaire a ses contraintes parfois différentes selon le contexte. Pour certains, ce sont leur maison de famille, pour d’autres des lieux de villégiatures, quand d’autres considèrent encore leur domaine comme une véritable entreprise ou « un bien à rendre à la population locale ». Cependant, la question qui revient systématiquement est de savoir comment font-ils financièrement?
Toutes les personnes que j’ai pu rencontrer ont ou ont eu un métier éloigné du domaine patrimonial (médecin, membre des Nations-Unies, financier , ..). Ce ne sont effectivement pas des rentiers et cet apport personnel fait partie intégrante des ressources financières du château, comme nous allons le voir.
Financièrement comment les châtelains s’en sortent-ils ?
Comme nous l’avons déjà vu, reprendre un château n’est certainement pas pour faire fortune. Le jeu d’équilibriste financier devient parfois un exercice de haute voltige.
Les différentes sources de revenus
A moins d’avoir des revenus personnels suffisants pour subvenir aux besoins du château, l’ouverture au public est plus que nécessaire pour répondre aux exigences de préservation de ce patrimoine. Le visitorat représente alors la principale source de revenus qui peut se compléter par l’organisation de mariages, l’accueil de gîtes, des séminaires d’entreprises, etc …
Dans ces conditions, vous comprenez bien que le confinement actuel prive tragiquement ces maisons de leur principale source de revenus. Un certain nombre de dispositifs gouvernementaux sont mis en place pour répondre rapidement et ponctuellement aux problèmes de trésorerie (notre patrimoine confiné). Néanmoins sur le long terme, c’est cette ouverture au public qui en assurera la survie. Un collectif s’est d’ailleurs créé pour promouvoir cet été les visites en France. Alors n’hésitez pas cette année et les suivantes à aller vous ressourcer dans ces lieux chargés d’histoire. L’authenticité de chaque lieu vous garantira des expériences uniques et variées.
Les subventions
Quant aux subventions, elles tendent d’années en années à se réduire. Ces aides sont bien évidemment les bienvenues même si le montage des dossiers peut se révéler compliqué.
Le système est plutôt bien fait mais il est exigeant et il demande une approche très professionnelle des dossiers, qui est donc chronophage pour des personnes qui utilisent déjà tous leur temps à restaurer le patrimoine … Edouard de Vitry – Château de la Rivière
L’année dernière, j’ai suivi les tribulations de Geneviève Karlsson, la propriétaire de la Cour des Aulnays. Elle et la seigneurie avaient été sélectionnées par la Mission Bern et le loto du patrimoine. Néanmoins, pour pouvoir bénéficier de l’aide, il était nécessaire qu’elle puisse apporter 10% de la somme finale.
Pas d’apport, pas de subventions …
Au terme d’une campagne de crowdfunding intense, passant par de nombreux moments de doute, elle a relevé le défi. Les financements permettront la réhabilitation de certains bâtiments pour accueillir encore plus d’événements. La cour vise à tendre vers l’autonomie financière.
La course aux subventions est une nécessité parfois … souvent mais certainement pas une fin en soi !
Aimez -vous que l’on vous appelle châtelain(e) ?
Depuis le début, j’appelle les propriétaires, des châtelain(e)s, mais finalement se reconnaissent-ils dans cette appellation ?
Cela dépend énormément de la manière dont le mot est dit. Cela peut autant refléter de l’admiration concernant les personnes qui savent les joies et sacrifices que cela engendre que du mépris des personnes qui associent cela à un niveau de vie et le traduisent dans de la jalousie ou même de la haine. Je me vois plutôt comme un passionné, défendant bec et ongles notre beau patrimoine français en y dépensant toute mon énergie et mes finances et en ouvrant au maximum au public pour faire découvrir ce lieu qui me fait vibrer au quotidien. Edouard de Vitry – Château de la Rivière
Beaucoup d’entre eux parlent de leur château comme étant leur maison. Ce terme de châtelain est vraiment une vision extérieure, une interprétation, une image que l’on se fait d’eux. Finalement, chacun essaie d’entretenir sa maison comme tout le monde peut le faire !
Les châtelain(e)s, ces créateurs de liens
Que le château soit ouvert au public en totalité ou en partie, ou que cela soit un lieu propice aux retrouvailles familiales ou amicales, toutes ces bâtisses ne sont pas faites pour une ou 2 personnes.
La plupart des châteaux ont été et sont encore des lieux de vie , des écosystèmes économiques qui font vivre de nombreuses familles. En tant que passionnés nous contribuons à notre manière à leur équilibre financier en les visitant.
C’est cette variété de liens, de connexions qui contribue à la préservation de tels lieux.
Liens entre le passé, le présent et l’avenir
Ce qui est également frappant de voir chez tous ces propriétaires de châteaux, ces passionnés, c’est cette volonté de faire revivre et vivre leur maison. Un des besoins fondamentaux est de préserver et de transmettre la richesse de lieux qu’elle soit culturelle, historique ou naturelle. Ils ont une conscience forte que leur domaine leur appartient en partie, l’autre étant une sorte de propriété intellectuelle due aux habitants du village dont les histoires personnelles sont étroitement liées à celle du château.
Eric Bonneau du château de Pugny souhaite d’ailleurs que son domaine soit
Un bien rendu à la population locale dont la plupart ont des ancêtres ayant vécu ou travaillé au château.
Ils savent que leurs vieilles pierres leur survivront. Ils se font un devoir de transmettre cet héritage le plus sainement possible en préservant les bâtis mais aussi leur environnement. Et si seulement ils n’arrivaient plus à subvenir aux besoins du château, ils se feraient également un devoir de vendre pour donner une chance à cet héritage de perdurer.
Liens économiques
Plus que jamais, les châteaux renouent avec leur histoire dans les aspects économiques. Hier les domaines faisaient vivre de nombreuses familles alentour : des intendants, palefreniers, des paysans, des ferronniers, etc ..Être châtelain aujourd’hui peut se révéler être un métier à part entière, un entrepreneur au service d’un territoire, d’un patrimoine, d’une histoire collective.
Ces monuments historiques sont véritablement au cœur d’un écosystème économique et touristique indéniable . Ils peuvent être vitaux pour redynamiser des villages de campagne car ils génèrent un flux touristique qui profite à l’économie locale : les restaurateurs, les hôteliers, les guides, les producteurs, les artisans, les spectacles vivants, etc ….
Liens amicaux
Les bénévoles
Il y a aussi ces liens qui émergent de la force du collectif guidé par la même envie de transmettre et de préserver. Eric Bonneau peut compter sur les bénévoles qui constituent l’association qui gère le château.
J’ai créé une association « loi 1901 » « les amis du château de Pugny » qui regroupe une quarantaine de bénévoles, une vingtaine travaillant physiquement à la rénovation du château et l’autre moitié travaillant sur les recherches historiques du château alimentant le site internet.
Le fait d’avoir avec moi une association de bénévoles rend les choses beaucoup plus faciles.
Les retrouvailles entre amis
Ces domaines sont, comme on a pu le voir, de véritables lieux de retrouvailles où l’on vient prendre du bon temps, se retrouver comme dans n’importe quelle maison de famille. A ceci près qu’il faut pouvoir loger tout le monde. C’est ainsi l’occasion de rassembler toutes leurs amitiés créées au gré des voyages.
Nous organisons des concerts, des fêtes d’amis, quelques mariages d’amis aussi. Le château est devenu un lieu de retrouvailles avec nos amis qui sont éparpillés un peu partout sur la planète. Bertrand Guichoux
Les relations employeur-employé qui s’effacent
Et il y a des attachements qui durent depuis des décennies où la simple relation employé – employeur ne signifie plus grand chose. Comme celui du propriétaire avec son jardinier qui les années avançant craint ne plus trouver pareille expertise.
Liens avec la nature
Les châteaux s’accompagnent de leur écrin de verdure qui depuis la renaissance fait partie intégrante de l’ensemble du domaine. L’extérieur doit être tout aussi soigné que l’intérieur. L’entretien du bâti est dans les premiers temps une priorité dans la restauration des lieux mais assez vite les jardins retiennent l’attention pour faire de l’ensemble un lieu ressourçant comme l’ambitionne le château de la rivière.
Un grand et beau projet d’accueil avec chambres et restauration. Accompagnée de démarches éco-responsables, d’un magnifique potager en permaculture pour alimenter le restaurant, et de sensibilisation/d’apprentissage à travers des activités auprès de notre public, peut-être même des chantiers d’aide à la réinsertion … Édouard de Vitry
Je suis ravie de voir également que la conscience écologique devient de plus en plus une évidence dans l’entretien des espaces verts. Ils sont souvent conséquents et les entretenir de façon traditionnelle, c’est à dire dans un besoin de contrôle facilité par l’emploi de produits phytosanitaires, engendrerait des coûts importants. Il est alors beaucoup plus simple et productif de travailler avec la nature plutôt que contre elle !
Les gestes éco-responsables peuvent, doivent aller au delà du jardin , tels que la recherche d’autonomie, l’économie circulaire pour la rénovation des bâtis, le zéro déchet ou encore la récupération de l’eau qui deviendra à coup sûr un enjeu important pour demain.
Nous avons dépollué le site de 200 ans d’exploitation agricole, nous replantons les anciennes haies et jardins pour la bio diversité animale et végétale, nous utilisons des toilettes sèches, nous avons un système de tri des ordures générant au final 0 déchet. L’ensemble de nos actions intègre systématiquement une réflexion écologique. Eric Bonneau
Pour conclure
Certes je n’aurai certainement jamais un château à moi mais je suis confiante que d’autres veillent à ce que notre patrimoine français et historique perdure pour encore longtemps. Je tenais à remercier Edouard de Vitry, Bertrand Guichoux, Eric Bonneau et Hubert David pour leur confiance. Pour conclure je laisse la parole à ces gardiens de notre Histoire.
Vous sentez-vous privilégié ?
Oui sûrement, nous avons 12 hectares de parc, de verdure dans lequel nous avons des fleurs, des arbres très variés puisque nous avons recréé l’horoscope celtique. (…)Vivre cette nature c’est formidable.
Bertrand Guichoux – château de la Galoisière
Que signifie être un châtelain au XXIéme siècle?
C’est un bienfaiteur désintéressé qui entretient sans compter le patrimoine de notre pays.
Eric Bonneau – Château de Pugny
Que souhaiteriez-vous que les personnes retiennent ?
Que c’est une très grande aventure, qui prend tous le temps, le cœur, l’âme et les finances ! et que toutes les aides et soutiens sont les bienvenues.
Édouard de Vitry – château de la Rivière
Pour échanger …
Alors qu’avez-vous appris sur nos châtelains d’aujourd’hui? Est ce que vous en avez maintenant une autre vision ?
N’hésitez pas à partager vos impressions dans les commentaires ou à partager l’article !
MERCI !
Pour en savoir plus …
Retrouvez l’interview d’Antonin Grenier qui mobilise beaucoup de personnes pour sauver le château du Duc d’Epernon sur le blog Carnet d’histoire.
12 commentaires
Article super intéressant. On y apprend beaucoup de choses. La vie d’un(e) châtelain(e) n’est pas forcément ce que l’on appelle « la vie de château ».
merci 🙂 ! Le cadre peut être magnifique mais les journées chargées et les nuits pleines de doute !! Mais très peu reviendraient en arrière.
Merci Céline d’avoir pris le temps de rencontrer ces personnes et d’éclairer, au delà des préjugés que l’on entend fréquemment, leur rôle à la fois humble et fondamentale dans la transmission de ces bijoux patrimoniaux.
Katell Bosser http://www.bloomingcompanies.com
Merci beaucoup ! Tellement intimidée au départ ! Les barrières tombent et c’est tant mieux.
Très bel article. C’est vraiment fascinant de passer de l’autre côté du miroir !
Merci ! oui moi-même je me faisais plein d’idées, comme quoi il est très important de prendre le temps de discuter et de rencontrer …
Super intéressant ! Visitons mieux et plus souvent la France !
oui c’est sûr ! Il y a même de vieilles maisons de famille tout à fait intéressantes à découvrir !! 🙂
Merci pour ce bon article qui résume bien les enjeux des propriétaires de ces maisons.
Je voulais rajouter que ces maisons si elles sont souvent des lieux de rencontres familiales, elles ont un sens ou plustot, il faut leur donner « du sens ».
Autrefois, elle protégeaient la population d’une invasion exterieur. Maintenant pour moi, le sens c’est qu’elles sont des lieux de partage, d’expériences (passer un bon moment en visitant par exemple, écouter un concert.. ) pour tous. Je suis particulièrement sensible à accueillir des personnes plus fragiles : les papillons blancs (personnes en reinsersion professionnelle suite à un accident) viennent tondre, nous avons organisé un week-end au profit des handicapés, visite de Rametz pour des personnes hospitalisées…
J’aurai plaisir à lire d’autres articles !
Merci et à bientôt
Pascale de Pas
bonjour, et merci pour votre retour . Effectivement , la notion d’accueil des personnes les plus fragiles n’a pas été développée ici alors que c’est quelque chose qui me teint également à cœur. L’éthique de la permaculture : Prendre soin de L’humain prend alors tout son sens. Cela me donne d’autres idées d’articles. Merci et belle journée, Céline
Bonjour Céline ,
votre article est tout à fait intéressant. Vous semblez vouloir parler de permaculture aussi, enfin cela point doucement … Quel est votre avis sur notre projet ?
Nous sommes deux jeunes hommes de 37 et 42 ans, respectivement professeur en reconversion et ingénieur agronome, et souhaitons nous lancer dans un projet de permaculture et ferme pédagogique. Aussi, l’idée de contribuer à la restauration ou la remise en valeur du domaine (ou partie de domaine) d’un château nous est apparue comme une solution possible.
Nous aimerions en effet trouver un château dont le ou les châtelains nous permettraient de vivre sur le domaine en échange de quoi nous transformerions une partie du parc en maraîcher sur les principes de la permaculture.
Pensez-vous que cela est envisageable ? Avant de pousser plus loin en détails l’explication de notre projet, pourriez-vous nous mettre en contact avec des personnes que ce projet intéresserait ?
Nous vous remercions pour toute information allant dans ce sens.
Cordialement –
Stéphane Seban et Florent Bonello
bonjour, oui effectivement la permaculture est au cœur de ce blog 🙂
Je trouve votre projet de faire revivre les potagers dans les parcs des châteaux ou autres domaines historiques très intéressant. Faire renouer le passé nourricier de tels espaces avec les enjeux actuels peut être un vrai levier de développement et d’attractivité pour notre patrimoine. Quant aux contacts que vous recherchez je ne peux que vous conseillez que de le faire directement auprès des concernés. Les besoins et les envies sont propres à chaque domaine. Néanmoins, j’ai visité cette semaine le château de la Rivière dans l’Eure qui présente un potager clos d’1 hectare encore pratiquement vierge.
En tout cas je vous souhaite bon courage pour votre démarche et tenez nous au courant de votre projet
cordialement
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